Le capital natural – Pleins feux sur l’agriculture et les terres forestières
Alors que plus de la moitié du produit intérieur brut mondial est modérément ou très dépendant de la nature, il est primordial de reconnaître la valeur du capital naturel et de mettre l’accent sur sa gestion durable si nous souhaitons prospérer sur les plans environnementaux, sociaux et économiques.
Par capital naturel, on entend les éléments de l’environnement naturel qui offrent, directement ou indirectement, des biens et des services à la société. Il présente, sous une forme économique, la valeur de l’ensemble des actifs naturels de la planète, tels que les terres, les forêts, les sols et l’eau, ainsi que leurs fonctions dans le développement de la société et des entreprises.
Ces actifs naturels sont à la base de l’activité économique et du bien-être de chacun d’entre nous. Parmi les types de capital naturel, notons les aliments produits par les terres agricoles, le bois-d’oeuvre destiné à la construction de structures et les fibres utilisées dans les vêtements. Le capital naturel fournit aussi des services comme des écosystèmes sains, qui sont en mesure de protéger l’environnement en cas d’événements extrêmes, tels que des inondations et des tempêtes, ou de filtrer l’air et l’eau.
Puisque plus de la moitié (55 %) du produit intérieur brut (PIB) mondial est modérément ou très dépendant de la nature1, il est primordial de reconnaître la valeur du capital naturel et de mettre l’accent sur sa gestion durable si nous souhaitons prospérer sur les plans environnementaux, sociaux et économiques. En investissant dans l’utilisation responsable des ressources naturelles, nous pouvons assurer la résilience et la durabilité de notre planète pour les générations à venir, tout en générant un rendement ajusté au risque attrayant.